Boîte à images relatives aux activités du premier semestre et celles de sensibilisation dans la lutte contre la COVID 19

Condensées d’activités réalisées par le CODIC en partenariat avec les Organisation de la Société Civile membre du Réseau durant le premier semestre de l’année 2020.

ANALYSE DES CAUSES DE L’INSECURITE DANS LA COMMUNE DE BANDALUNGWA ET SELEMBAO

Les communes qui ont fait l’objet de notre analyse sont confrontées aux problèmes d’insécurité qui, nécessitent l’implication de l’autorité ainsi que celle de la population. L’absence de certaines infrastructures est la cause majeure de l’insécurité dans ces communes. Toutefois, la commune de Bandalungwa enregistre un taux inférieur d’insécurité par rapport à la commune de Selembao dont 84,13% contre 90,82 % à Selembao. Au manque d’infrastructures s’ajoutent le déploiement insuffisant des forces de sécurité ou leur inefficacité voire leur complicité. On peut citer l’indulgence de la justice qui provoque un profond malaise dans le chef de la police qui éprouve un profond découragement et cette demande à quoi bon prendre tous ces risques face à des jeunes malfaiteurs sûres de leur quasiimpunité. A peine relâchés, ils les retrouvent dans leus quartiers encore plus arrogants et plus déterminés à en découdre avec leurs victimes. Au regard des résultats étayés ci-dessous, il faudrait : Pour la population, il faudrait : Sensibiliser en plus en plus la population sur les différentes formes d’insécurités et ses causes afin de favoriser l’appropriation des causes qui peuvent être résolues à leur niveau ; Elargir le cadre de dialogue pour échanger sur les mesures à mettre en oeuvre pour diminuer l’insécurité. Pour l’état congolais, il faudrait : Eclairer toutes les routes principales et secondaires de différents quartiers ; Evacuer des épaves le long des avenues et routes qui constituent des abris pour les malfaiteurs ; Installer des postes de police dans les points stratégiques dans les deux communes ; Revoir à la hausse les revenues des agents de l’ordre ; Doter ces postes installés du matériel nécessaire pour opérer convenablement ; Associer les habitants de ces communes dans la recherche des solutions aux problèmes leurs concernants ; Prendre de mesures exceptionnelles contre les trafiquants des drogues et stupéfiants et boissons traditionnelles comme Aguene, Zododo. Pour les Organisations de la Société Civiles (OSC), il faudrait : Organiser le dialogue et la concertation afin d’acquérir les données sur l’évolution de l’insécurité dans les communes étudiées ; Sur base des résultats, organiser des plaidoyers/sensibilisation avec les autorités afin de leur conscientiser sur le danger et les obliger à l’insérer dans leur agenda.

ANALYSE DES CAUSES DE L’INSALUBRITE DANS LES COMMUNES DE BANDALUNGWA ET DE SELEMBAO

Après analyse des principales causes de l’insalubrité dans les communes ayant fait l’objet de la présente étude, nous constatons que la Commune de Bandalungwa et celle ce Selembao font toutes les deux faces au problème d’insalubrité, mais à des niveaux différents. La Commune de Bandalungwa est à 58,31% insalubre contre 97,25 % pour celle de Selembao. Cela s’explique par le fait la Commune de Bandalugwa dispose de quelques collecteurs d’eaux pluviales, en plus du fait que quelques avenues sont asphaltées depuis l’époque coloniale. Ce qui facilite la circulation des engins en accédant dans la majorité des quartiers pour évacuer les immondices. Alors que la Commune de Selembao construite après la période coloniale connait des sérieux problèmes d’infrastructures, manque de caniveaux et des collecteurs d’eaux pluviales, exposant la commune à des grandes menaces érosives. La commune de Selemba n’est accessible que dans les quartiers situés le long des grandes avenues By Pass et Libération. Le manque des routes empêche une circulation aisée d’engins utiles aux travaux de salubrité. Au regard des résultats étayés ci-dessous, il faudrait : • Pour la population: Sensibiliser de plus en plus la population sur l’insalubrité et ses causes afin de favoriser l’appropriation des évacuations des immondices ; Elargir le cadre de dialogue pour échanger sur les mesures à mettre en oeuvre pour diminuer l’insalubrité. Pour l’état congolais, il faudrait : Procéder au curage des caniveaux existant dans les deux communes ; Construire des collecteurs adaptés aux réalités actuelles de chacune des communes ; Evacuer des épaves le long des Avenues et routes ; Associer les habitants de ces communes dans la recherche des solutions aux problèmes de l’insalubrité ; Redynamiser le service d’hygiène communale ; Appliquer des sanctions pour tout acte contribuant à l’insalubrité ; Construire des infrastructures pour la collecte et recyclage des immondices; Créer des cadres de dialogue où les délégués de la population pourront discuter avec l’autorité des problèmes concernant l’insalubrité • Pour les Organisations de la Société Civiles (OSC), il faudrait : Organiser le dialogue et la concertation afin d’acquérir les données sur l’évolution de l’insalubrité dans les communes étudiées ; Sur base des résultats, organiser des plaidoyers/sensibilisation avec les autorités afin de leur conscientiser sur le danger et les obliger à l’insérer dans leur agenda.

SUD KIVU: LES OSC DU RESEAU CODIC ALERTENT SUR LE DANGER DES CONSTRUCTIONS ANARCHIQUES A BUKAVU

La ville de Bukavu a connu dans une période d’un mois, allant du 05  Février au 06 Mars 2020 des catastrophes d’éboulement, glissement de terrain, d’affaissement de maison dans les trois communes, la commune de KADUTU dans les quartiers NKAFU sur les avenues CIDERA, Quartiers NYAKALIBA sur avenue KAHUZI et dans Quartier KASALI sur avenue KABWA KASIRE où les maisons se sont effondrées, plusieurs pertes en vies humaines et maisons écroulées. La commune d’Ibanda n’est pas épargnée  dans les quartiers NDENDERE au bord du lac Kivu  plusieurs glissements et effondrement de maisons suite au non-respect normes urbanistiques et de dix m de la rive du lac, sur les avenues MUHUNGU VAMARO et BRIGINYO et dans le quartier  PANZI où plusieurs maisons et pertes en vies humaines sont été enregistrées. Dans la commune de Bagira au niveau de BWINDI où les murs se sont écroulés sur les membres de familles des ménages faisant plusieurs victimes.  Pendant cette période,  la ville a enregistré trente un morts et plusieurs maisons effondrées, glissement de terrain et par les pluies abondantes et ces catastrophes sont dus à la construction anarchique de maisons et construction dans des sites non urbanisé. Il est à noter que ces constructions dans les sites non-urbanisé et de façons anarchiques sont parfois favorisées par les autorités politico-administratives, et par non-respect des normes d’urbanisation pour l’occupation de ces lieux. Ainsi, après ces dégâts enregistrés dans la ville les Organisation de la Société Civile membres du Collectif Développement Intégré au Congo (CODIC) Sud Kivu ont réitéré leurs engagements à accompagner les mesures des autorités locales de dénonciations de vente de parcelle se trouvant dans les sites dangereux ne répondant pas à la construction urbanisée, ce qui a permis à la suspension de certains chef d’Urbanisme, des chefs de quartiers et de certains chefs avenues  impliqués dans la vente anarchique et illicite des parcelles non viables . Pour pallier à ces problèmes, les OSC du réseau CODIC Sud Kivu suggèrent à l’autorité l’extension de la ville vue l’accroissance démographique de Bukavu dû à l’insécurité dans la région. La sécurisation des entités administratives rurales  villages et groupement se trouvant dans les territoires confrontés aux groupes armées  poussent la population à l’exode rural et à l’urbanisation anarchique galopante dans les villes de la RD. Congo. Il sied De noter que les plaidoyers, les dénonciations de la population  et des OSC membres du réseau CODIC contribuent au respect de tous les déterminants sociaux de la santé qui sont violés dans la province du Sud Kivu. CODIC SUD KIVU/DAS

PROTESTATION POPULAIRE DEVANT LE BUREAU DU GOUVERNEUR DE LA PROVINCE RECLAMANT LA PROPRETE DANS LA VILLE ET L’ERECTION DU QUARTIER PANZI COMME COMMUNE DE BUKAVU.

Les assainissements mobilisateurs des milieux, la lutte contre la pollution des milieux par la présence des déchets plastiques dans la ville de Bukavu, la non application de la loi portant sur les entités décentralisés pour ériger le quartier Panzi en commune de Panzi ont été let motiv de l’action mobilisatrice à Bukavu.

LA SENSIBILISATION, LE PLAIDOYER ET LA REVENDICATION SUR L’EAU DANS LA VILLE DE BUKAVU PARTICULIEREMENT AUPRES DE LA REGISO BUKAVU, A CONNU L’ACCOMPAGNEMENT DE LA POPULATION DE CETTE VILLE.

Pour mener les actions de revendication sur l’eau, il y a des réunions d’évaluations de résolutions mises à la disposition du réseau CODIC après les multiples plaidoyers auprès des responsables de la Régideso par les organisations.

QU’EN EST IL DE LA BATAILLE CONTRE LE COVID-19 AU SUD KIVU?

Le réseau CODIC avec ses OSC membres ont multiplié les stratégies pour atténuer et prévenir la population sur la pandémie à savoir : la sensibilisation dans la ville de Bukavu et les périphériques traduit en langues : le française, en langues nationales le Swahili et le lingala et surtout en langues locales comme le Mashi, le Kirega, le Kitembo, le Kifleru, Kivira et le Kihavu

LE SUIVI CONJOINT ENTRE LA REGIDESO ET LES OSC/CODIC DE LA PROVINCE DU SUD-KIVU, DES TRAVAUX DE LA REHABILITATION DES INFRASTRUCTURES DE L’EAU PAR LA REGIDESO

Pour contribuer et palier aux problèmes l’insuffisance et pénurie d’eau dans les ménages et dans les institutions, les actions mises en œuvre par le CODIC Sud Kivu sont : les visites des installations existantes et des nouvelles installations après les plaidoyers.

L’INSALUBRITE ET L’INSECURITE DANS LA COMMUNE DE BANDALUNGWA ET CELLE DE SELEMBAO

ETUDE REALISEE SUR BASE DES DONNEES DE LA CONCERTATION DES ORGANISATIONS DE LA COMMUNE DE BANDALUNGWA ET CELLES DE SELEMBAO                                      AUTEUR : Prosper MBAU                                      ASSISTANT : Ernest ITENDE                                      REALISATION : Novembre 2017                                      Publication : octobre 2018 L’insalubrité et l’insécurité sont les deux fléaux qui sont au centre des préoccupations des habitants de la ville province de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. Deux communes du district de la Funa font l’objet de cette étude. Il s’agit de la commune de Bandalungwa et celle de Selembao. L’objectif principal est de récolter les informations à la base sur ces deux thèmes, c’est-à-dire auprès des représentants des organisations de la société civile qui vivent ces réalités sur terrain dans les deux communes précitées. Les informations récoltées sur terrain seront analysées suivant une méthode statistique pour estimer le taux d’insalubrité et d’insécurité dans la commune de Bandalungwa et celle de Selembao. Une fois en possession des résultats d’analyse, les participants dresseront une liste des suggestions qui seront soumises à l’autorité pour qu’elle envisage avec la population les pistes des solutions. Télécharger le document de l’étude dans son intégralité en cliquant sur le lien-ci L’INSALUBRITE ET L’INSECURITE DANS LA COMMUNE DE BANDALUNGWA ET CELLE DE SELEMBAO Tél. 00243 89 89 38 396 E-mail : codic2008ongd@gmail.com www.codic-rdc.org SYNERGIE-CONCERTATION-AUTOPROMOTION-DEVELOPPEMENT

BREVE HISTORIQUE DE LA SOCIETE CIVILE DE LA RD CONGO DE LA COLONISATION A NOS JOURS

La société civile est un corps composé de plusieurs forces vives de la nation,  avec les mêmes objectifs pour l’accompagnement social du peuple, elle est un rempart d’expression libre de la population pour qu’elle se sente libre et participe au développement de la communauté et de la patrie. Le concept «société civile » est défini de plusieurs manières et cela dépend d’un auteur à l’autre. Dans leur ouvrage Baudouin HAMULI et ali…, la société civile congolaise, état des lieux et perspectives, définissent la société civile comme tous les groupes de citoyens en dehors de l’appareil gouvernemental incluant notamment les groupes d’actions, les organismes bénévoles, les académiciens, les organisations non gouvernementales, les organismes sans but lucratif, les syndicats et les milieux d’affaires. « ensemble d’associations publiques non gouvernementales qui canalisent l’expression des différents intérêts populaires » « ensemble des organisations et des associations de diverses natures, mais sans but lucratif, qui la compose plutôt que des individus » leurs actions font partie des formes de conduite collective. La société civile congolaise est structurée en formation des volontaires et bénévoles organisées et dynamiques. Elle constitue une mosaïque particulièrement vaste et hétérogène dont les contours sont difficiles à établir, qui s’ étendent sans cesse au fur et en mesure que deux ou plusieurs individus décident d’ exercer leur liberté et le droit d’association en fondant ensemble une organisation qui leur permette de réaliser en commun leurs objectifs, conforment à la loi, et indépendamment de l’ intrusion non autorisée des pouvoirs publics dans leur fonctionnement ». Depuis la colonisation à nos jours la société civile congolaise a joué un rôle déterminant dans la conduite des affaires publiques, d’ encadrement de la population à la base et de libération (les mouvements clandestins Kimbanguiste et Kitalawa avant l’indépendance pour revendiquer l’ indépendance et l’ auto-détermination) , rappelons-nous du groupe des élites intellectuelles de l’époque à la tête, le feu Cardinal Joseph MALULU, le syndicaliste BOBOLIKO LOKONGA, les artistes comme Joseph KABASELE alias grand KALÉ avec sa composition magistrale : « Indépendance tsha-tsha tozuie… qui revêt un caractères civique de mobilisation de la nation congolaise de l’ époque, les pionniers et précurseurs de l’ indépendance sont cités dans la chanson pour leurs rendre hommage, voilà un fait historique inoubliable et patriotique ». La société civile des années 1990 et 2000 a eu également certaines figures de proues telles que Cardinal MONSENGWO, Monseigneur MARINI, docteur NUMBI, Abbé MALUMALU,  BAHATI LUKWEBO, B. HAMULI, Norbert YAMBAYAMBA,  Madeleine KALALA, Marie-Ange LUKIANA, FAIDA MWANGILWA, Steve MBIKAYI, les nouvelles générations montantes TSHOMBELA, Dani SINGOMA, Déo KAMALIRO, Eric KAMBALE, Sylvie LUZALA et bien d’autres. Les confessions religieuses sont des piliers et maillons forts de la société civile congolaise et jouent un rôle déterminant dans l’histoire immédiate du pays. La société civile de la RDC est une véritable école de formation et réservoir stratégique pour la classe politique congolaise, elle a su jouer son rôle pendant les moments difficiles et au cours de l’histoire du pays et n’a jamais été absente au cours des tournants importants de l’histoire. La société civile de la RDC n’a rien à envier à d’autres sociétés civiles du monde, elle a déjà franchi toutes les étapes et atteint la sommité de l’imperium par le feu Président KASA VUBU.  Et a  toujours été régie par des lois pour éviter le dérapage  qui permettent à celle-ci de jouer son rôle dans la société congolaise. Nous mettons à votre disposition une série de lois qui retrace le parcours et fonctionnement de la société civile du pays de la colonisation à nos jours : Le décret du 19 juillet 1926 sur les établissements d’utilité publique dus à l’initiative privée. Le décret du 24 mars 1956 sur les coopératives indigènes. Le décret du 26 novembre 1959 sur les institutions d’utilité publique. Le décret-loi du 18 septembre 1965 relatif aux associations sans but lucratif (ASBL). Le décret-loi n°195 du 29 janvier 1999 portant règlementation des associations sans but lucratif et des établissements d’utilité publique. La loi n°004/2001 du 20 juillet 2001 portant dispositions générales applicables aux associations sans but lucratif et aux établissements d’utilité publique. (Cité par B. HAMULI et ali…, PP27-28) Parmi les associations sans but lucratif, nous avons : les associations culturelles, sociales et éducatives, sportives, organisations non gouvernementales de développement, de défense des droits humains, les associations confessionnelles (religieuses ou spirituelles), féminines, les syndicats des travailleurs et employeurs, les associations professionnelles, humanitaires et philanthropiques, paysannes, coopératives, les ordres professionnels, les associations de la presse libre et indépendante, les sociétés savantes et scientifiques. Les partis politiques sont exclus dans le rayon de la société civile selon la loi congolaise et les autres groupements qui participent à la gestion du pouvoir public et il y a une distinction nette entre le deux. Ce qui reste en commun cependant, c’est le fait que les limites et la mobilité ne sont pas figées, immuables ni mutuellement exclusives. Le passage vers l’un et l’autre n’est qu’un pas de conviction et de vision idéologique. La loi n°004/2001 du 20 juillet 2001 tient compte de ces paramètres cité ci-dessus dans sa teneur et libéralise complètement le champ des associations sans but lucratif, et consacre la nécessité de faire participer ces institutions à la conception ainsi qu’à l’exécution de politiques publiques. Cette loi sécurise la société civile dans son ensemble malgré la rigueur de certaines dispositions juridiques de la loi. La société civile congolaise a eu à jouer un rôle déterminant et continue à se faire remarquer en république Démocratique du Congo. Avant l’indépendance, elle était marquée par les mouvements citoyens religieux clandestins du révolutionnaire et prophète Simon Kimbangu, le Kitawala etc. l’éveil de l’élite intellectuelle va intervenir plus tard  vers la fin de la colonisation. Les mouvements citoyens n’est pas un phénomène nouveau dans la société civile congolaise mais plutôt une évolution cyclique. La société civile a l’ obligation dans son fonctionnement de sensibiliser, organiser, mobiliser et former ses cibles (population) autour des notions d’ éducation civique, citoyenne et politique afin de développer sa conscience critique pour mieux revendiquer ses droits et liberté. Pour y parvenir seul, l’empowerment populaire permet