ANALYSE DES CAUSES DE L’INSECURITE DANS LA COMMUNE DE BANDALUNGWA ET SELEMBAO

Les communes qui ont fait l’objet de notre analyse sont confrontées aux
problèmes d’insécurité qui, nécessitent l’implication de l’autorité ainsi
que celle de la population. L’absence de certaines infrastructures est la
cause majeure de l’insécurité dans ces communes.

Toutefois, la commune de Bandalungwa enregistre un taux inférieur d’insécurité par rapport à la commune de Selembao dont 84,13% contre 90,82 % à Selembao. Au manque d’infrastructures s’ajoutent le déploiement insuffisant des forces de sécurité ou leur inefficacité voire leur complicité. On peut citer l’indulgence de la justice qui provoque un profond malaise dans le chef de la police qui éprouve un profond découragement et cette demande à quoi bon prendre tous ces risques face à des jeunes malfaiteurs sûres de leur quasiimpunité.

A peine relâchés, ils les retrouvent dans leus quartiers encore plus
arrogants et plus déterminés à en découdre avec leurs victimes.
Au regard des résultats étayés ci-dessous, il faudrait :

Pour la population, il faudrait :

  • Sensibiliser en plus en plus la population sur les différentes formes
    d’insécurités et ses causes afin de favoriser l’appropriation des causes qui peuvent être résolues à leur niveau ;
  • Elargir le cadre de dialogue pour échanger sur les mesures à mettre en oeuvre pour diminuer l’insécurité.

Pour l’état congolais, il faudrait :

  • Eclairer toutes les routes principales et secondaires de différents quartiers ;
  • Evacuer des épaves le long des avenues et routes qui constituent des abris pour les malfaiteurs ;
  • Installer des postes de police dans les points stratégiques dans les deux communes ;
  • Revoir à la hausse les revenues des agents de l’ordre ;
  • Doter ces postes installés du matériel nécessaire pour opérer convenablement ;
  • Associer les habitants de ces communes dans la recherche des solutions aux problèmes leurs concernants ;
  • Prendre de mesures exceptionnelles contre les trafiquants des drogues et stupéfiants et boissons traditionnelles comme Aguene, Zododo.

Pour les Organisations de la Société Civiles (OSC), il faudrait :

  • Organiser le dialogue et la concertation afin d’acquérir les données sur l’évolution de l’insécurité dans les communes étudiées ;
  • Sur base des résultats, organiser des plaidoyers/sensibilisation avec les autorités afin de leur conscientiser sur le danger et les obliger à l’insérer dans leur agenda.
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