Nord-Kivu: Les membres des OSC du CODIC se lancent dans la sensibilisation

Une concertation avec la cellule d’animation communautaire, CAC en sigle, sur l’avenue Afia Bora dans la Commune de Karisimbi, ville de Goma. L’objectif poursuivi est celui de prendre de mesure de sensibilisation pour prévenir le CODID.19 dans le quartier où se trouve le bureau du Codic Nord et ses environs avant de s’étendre sur toute l’étendue de la ville de Goma Ensuite les membres des OSC du CODIC sont allés sensibiliser aux environs des bornes fontaines, toujours  dans la lutte contre COVID.19 en demandant à la population de se laver régulièrement les mains avec les savons et le cas échéants avec la cendre.

Butembo: Les jeunes du CODIC engagé pour l’assainissement de la ville

Les jeunes membres du CODIC/Butembo du Q.Lumumba (le matonge de Butembo) encadrés par le point focal (PCA/ville) ont procédé aux travaux communautaires d’assainissement de l’avenue Baye. BUTEMBO, une de trois villes du Nord-Kivu au nord-est de la RDC mais un état de lieu de l’assainissement précaire. Pendant la saison pluvieuse, les glissements de terres, les inondations et la pollution sont parmi les principales conséquences environnementales désastreuses delà ville de Butembo. Les entraves à la circulation: le mauvais état des voies d’accès aux domiciles (rues et avenues), aux certaines cellules périphériques, aux problèmes de la santé,de la détérioration et du délabrement des ponts (non entretien des lits de cours d eau, des caniveaux), et la mauvaise canalisation des eaux de pluies dans certaines cellules et les aux usées des certains ménages sont autant des réelles difficultés que ressentent les populations (piétons,motocyclistes,trottinettes,engins roulants et leurs dépendants). Pendant la saison sèche: L’accentuation de l insalubrité (collecte et gestion sanitaire des déchets des ménages, et des lieux publics, des mini-usines des boissons qui déversent ses eaux usées et déchets de l’usinage sur l’espace publique qui entrainent avec eux une odeur insupportable et des risques énormes des maladies que nous vous laissons imaginer. Pendant la saison sèche: L’accentuation de l insalubrité (collecte et gestion sanitaire des déchets des ménages, et des lieux publics, des mini-usines des boissons qui déversent ses eaux usées et déchets de l’usinage sur l’espace publique qui entrainent avec eux une odeur insupportable et des risques énormes des maladies que nous vous laissons imaginer. Difficultés rencontrées: Insuffisance de moyens de transport et outils de travail: sacs poubelle, brouettes, gants, camion benne, etc.

GOMA VILLE MODELE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

La ville de Goma est le chef-lieu de la province de Nord Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo, cette ville est située à deux heures de vol d’oiseau de Kinshasa. La province de Nord Kivu est considérée comme le grainier de la république de par sa vocation agropastorale variée, le climat tempéré cohabite avec le tropical, c’est un mystère naturel inexplicable, la province est un paradoxe agropastoral et minier.  La Ville de Goma est enclavée entre le lac Kivu et les massifs volcaniques de Nyiragongo, Karisimbi, Nyamulangira encore actif, les territoires de Nyiragongo, Rutshuru au Nord et au Sud de la ville le lac Kivu et le Mont Goma. La ville est construite sur les laves (reste) du volcan, symbolisant les éruptions répétées des massifs volcaniques qui détruisent tout à son passage (maison, bâtiments etc..), à l’Est  la voisine et jumelée ville de Gisenyi (de la république rwandaise),  à  l’Ouest les territoires de Masisi et Walikale. Les panneaux de suivi des activités du volcan sont placés aux endroits de tous les sites stratégiques et visibles partout dans la ville pour prévenir le plan d’évacuation en cas d’éruption. L’indicateur de signalisation de l’activité du volcan est jaune actuellement. La température moyenne de la ville est située entre 12° et 25° rarement elle atteint les 30°, son climat est très proche de l’occident et de même par sa production agricole, fruitière tempérée et tropicale qui fait sa spécificité. Goma est une ville hétérogène avec une multitude de langues locales étrangères, un carrefour  d’actions humanitaires. La ville de Goma est un  centre d’attraction des affaires, un beau site touristique, pour s’y rendre, il faut se munir des vêtements chaud et léger pour prévenir les aléas climatiques, chaussez-vous en chaussures avec semelle en caoutchouc dans le cas contraire vos chaussures en cuivre crieront au secours, parce qu’il y aura un affrontement avec les pierres (laves volcaniques). La ville de Goma occupe actuellement la quatrième position au pays après Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani pourvue d’une architecture moderne. Goma est parmi les rares villes de la planète qui n’est pas traversée par une rivière, ni réseau, l’eau du voisin proche, le lac Kivu sert à tous les travaux. A moins de trente ans la ville a connu une transformation accélérée, le quartier le plus célébré et populaire de l’époque Birere est devenu un quartier résidentielle. Actuellement, la ville de Goma répond à certains standards internationaux des villes modernes. La voirie urbaine aménagée, la sécurité alimentaire garantie, environnement assaini, fruit de la contribution de la population qui balaye chacun devant sa parcelle (avenue et rue), cela est le résultat de plusieurs facteurs et forces contributives de la ville. Les habitants de la métropole sont animés de la conscience individuelle et collective pour l’assainissement de la ville, le Salongo (travail collectif) strictement respecté par tous. La sensibilisation des ONG membres du Collectif de Développement Intégré au Congo en sigle CODIC sur les déterminants sociaux de la santé est un apport à la construction de l’édifice provinciale, l’implication et attention particulière accordée à ce secteur par l’autorité de la province du Nord Kivu est un acquis majeur. Coup de chapeau au gouvernement  de la province et du meneur de l’équipe son Excellence, Julien Paluku Kahonzia pour son leadership visionnaire en faveur de la province. Toutefois, tout n’est pas rose à Goma  comparativement à toutes les grandes villes du monde. Elle fait face à la résistance de quelques poches  d’insécurité alors que les forces de défense et de sécurité tentent de la maîtriser. La ville possède une chaine hôtelière à la portée de toutes les bourses. Attention! Dispositifs sécuritaires à prendre en cas d’éruption du volcan Nyiragongo, attendez le mot d’ordre de l’autorité provinciale pour l’évacuation et soyez attentif au retentissement de la sirène d’alerte de l’observatoire volcanologue de Goma pour évacuer la ville et si vous êtes en retard par rapport au plan d’évacuation prenez la direction du mont Goma au Sud, site (de l’Institut Congolais de la conservation de la Nature) réservé en cas d’ urgence aux personnes vulnérables ainsi qu’ aux retardataires. Sur ce, les autorités du pays prennent les dispositions pratiques pour sécuriser la population et leurs biens. N’ayez pas peur de visiter la ville qui est un bon milieu de découverte, tout est surveillé par l’observatoire jour pour jour et heure par heure. Félicitation à l’observatoire volcanologue qui contrôle de près les mouvements des sites volcaniques de crainte que la population soit prise au dépourvu.   Gaston KAYENGA

RAPPORT DE LA COMMEMORATION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA SANTE DU 7/04/2018, TENUE A LUBERO, LE 11/04/2018.

En même temps que le droit à la santé est présenté comme un enjeu pour le développement communautaire, il est aussi un défi majeur à relever. En effet, nul n’ignore que les défenseurs de droits de l’homme ne ménagent aucun effort pour le respect de droits de l’homme. Que ça soient les privations de liberté, les menaces d’assassinat, les assassinats, les contraintes d’exile, ils en sont victimes.. C’est la raison pour laquelle les violations du droit à la santé comme de tous les autres droits de l’homme à quelques niveaux qu’elles se trouvent, méritent d’être dénoncées. Mais auprès de qui ? Par qui ? Là sont les questions qui méritent d’être bravée. Il est des droits acquis mais qu’un individu isolé aurait de difficultés à réclamer. C’est ce qui fonde la nécessité de s’organiser en association telle que Mutuelles de santé en vue de donner à la communauté la double possibilité d’accéder aux soins de qualité en moindre coût et d’être capable d’envisager une action de défense du droit à la santé dans un cadre bien structuré. Les autres associations qui interviennent dans le domaine de la santé ainsi que les domaines connexes comme l’agriculture, l’élevage, l’environnement, les droits humains, … doivent intégrer la défense du droit à la santé. Une fois que le droit à la santé sera devenu effectivement réclamable à tous les niveaux où il est violé, que ce soit contre les prestataires de la santé ou les services publics de l’Etat, la communauté aura relevé le défi. Téléchargez l’intégralité du rapport en cliquant sur le lien ci-dessous RAPPORT DE LA COMMEMORATION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA SANTE DU 7/04/2018, TENUE A LUBERO, LE 11/04/2018.  

LE CONSORTIUM M3M, SES PARTENAIRES CODIC ET EDS ET KIYO ET SES PARTENAIRES LOCAUX À GOMA

Du 23 au 25 janvier de l’ année 2018 à Goma , le consortium Médecine pour Tiers Monde en sigle M3M, KIYO et leurs partenaires locaux, Le Collectif de Développement Intégré au Congo en sigle CODIC, l’ Etoile du Sud en sigle partenaires du M3M et ADD,AVREO et OCET partenaires de Kiyo ont eu des réunions de conciliation des vues sur le cadre logique et des activités communes à exécuter sur terrain dans les provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu notamment : les enquêtes sociales, le plaidoyer, la vulgarisation de la convention des Nations unies relative aux droit de l’ enfants et la loi N° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’ enfant. Le M3M et ses partenaires CODIC et EDS militent pour le droit à la santé (DAS) et les déterminants sociaux de la santé qui est une médecine sociale basée sur la prévention, l’égalité entre le genre, la lutte contre les injustices sociales et la discrimination entre les citoyens. Ils prônent également l’accès aux soins de santé primaire pour tous et de qualité, la revendication de ses droits par la population envers l’Etat qui est le père de tous. C’est ainsi que le CODIC et l’EDS deux ONGs de droit congolais sensibilisent et mobilisent la population pour les travaux d’intérêt commun par la participation communautaire, l’auto prise en charge, la synergie, l’empowerment populaire individuel et collectif. Elles contribuent à façonner la conscience des citoyens par des activités mobilisatrices d’assainissements à travers les différentes provinces du pays. Le CODIC et ses membres participent aux structures de la démocratie participatives à la base pour la bonne gouvernance de leurs entités administratives. Bref, le CODIC et ses membres participent au gouvernement de proximité dans leurs milieux respectifs au niveau local. Par contre Kiyo et ses partenaires (ADD, AVREO, OCET) s’occupent des services curatifs des enfants en difficultés appelés communément enfants de la rue (chègués) et des enfants en conflit avec la loi. Les trois partenaires de KIYO militent pour l’épanouissement de la personnalité de l’enfant, inculqué à l’enfant le respect de ses droits, des parents, de son identité, des valeurs républicaines et la défense de ses droits dans le strict respect de la loi et la réinsertion des enfants en difficultés. Préparer l’enfant à assumer ses responsabilités pour son devenir avec un esprit compréhensif, de paix, de tolérance et d’égalité de sexe. Ainsi, l’enfant bénéficie de certaines mesures spéciales de protections, de traitement et d’encadrement en rapport avec son état de vulnérabilité et il a droit à la santé, à l’éducation, à la nutrition, à l’information, à l’hygiène, à la prévention, à la croissance saine. Les partenaires de KIYO participent à la défense, au respect et promotion des droits des enfants en RD Congo. Les points communs entre le M3M, KIYO et leurs partenaires locaux est l’approche du droit que chacun développent de sa manière selon son groupe cible et spécificité. Néanmoins, il existe des similitudes dans la manière de faire, on ne parlera pas de l’éducation de l’enfant sans santé, sans alimentation, sans environnement salubre, sans promotion de l’enfant et de son épanouissement qui sont de déterminants sociaux de la santé socles et piliers du droit à la santé. Gaston KAYENGA

S.O.S VIRUNGA: Les kidnappings dans le parc

Le parc Virunga est le premier créé en RD. Congo en 1925 par le colonisateur Belge, la création de celui-ci par un décret royal avait pour objectifs entre autre : Préservation et protection de la faune et de l’environnement pour les générations futures ; Les expériences et missions scientifiques ; Le tourisme. Le parc se trouve à l’Est de la RD. Congo dans la province Nord Kivu en cheval entre trois   territoires : Beni, Lubero et Rutshuru, il est également frontalier à l’Ouganda et le Rwanda. Le parc Virunga est connu pour sa biodiversité d’espèces rares de faunes et environnementales. Ce sanctuaire des massifs volcaniques de Nyirangongo, Nyamilangira, Karisimbi actifs et visibles dans la soirée dans la ville de Goma et Rutshuru. Le sous-sol de ce parc est très riche en matières premières stratégiques et pétrole. Malheureusement ce lieu est devenu le plus dangereux de la province du Nord Kivu , la traversée du parc par  véhicule de Goma vers Kanyabayonga vice versant est extrêmement dangereux, ce tronçon est devenu un lieu de haut risque et de sauve qui peut, des kidnappings, d’ assassinats, tueries, viols, pillage et enlèvement des voyageurs par les hommes armées incontrôlés qui y opèrent clandestinement en demandant des rançons, ceux-ci sont souvent identifiés par la population locale comme des Intirahamwe, Maï-Maï, milices et bandes armées incontrôlées. Un grand nombre de nos compatriotes y ont perdu leur vie et le chanceux en ont échappé. Le cas le plus récent est l’embuscade tendu au bus qui transportait le P.C.A provincial Nord Kivu du Collectif de Développement Intégré au Congo « CODIC » qui vient d’échapper à la mort, ce 14/9/2017. Il se rendait à Goma dans le cadre de son travail d’agent de développement pour la préparation du forum qui aura lieu l’année prochaine sur le développement durables, protection de l’environnement et l’énergie pour les populations riveraines du parc Virunga. Hélas, il s’en est tiré sain et sauf, le bilan de l’embuscade est très lourd plusieurs morts, blessés par balles et personnes kidnappées par les hommes armés inconnus et incontrôlables. Sur ce, nous lançons un appel vibrant à l’autorité nationale et provinciale de prendre les dispositions sécuritaires pour ce parcours devenu à ce jour un mouroir de la population et passagers des bus. Nous invitons le pouvoir public de s’y investir vu la fréquence et la fluidité de trafique des personnes et de leurs biens, des marchandises, des denrées alimentaires et les biens échangés entre les villes de Butembo, Beni, Goma et Rutshuru.   Coordonnateur du CODIC Gaston KAYENGA