L’INSALUBRITE ET L’INSECURITE DANS LA COMMUNE DE BANDALUNGWA ET CELLE DE SELEMBAO

ETUDE REALISEE SUR BASE DES DONNEES DE LA CONCERTATION DES ORGANISATIONS DE LA COMMUNE DE BANDALUNGWA ET CELLES DE SELEMBAO                                      AUTEUR : Prosper MBAU                                      ASSISTANT : Ernest ITENDE                                      REALISATION : Novembre 2017                                      Publication : octobre 2018 L’insalubrité et l’insécurité sont les deux fléaux qui sont au centre des préoccupations des habitants de la ville province de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. Deux communes du district de la Funa font l’objet de cette étude. Il s’agit de la commune de Bandalungwa et celle de Selembao. L’objectif principal est de récolter les informations à la base sur ces deux thèmes, c’est-à-dire auprès des représentants des organisations de la société civile qui vivent ces réalités sur terrain dans les deux communes précitées. Les informations récoltées sur terrain seront analysées suivant une méthode statistique pour estimer le taux d’insalubrité et d’insécurité dans la commune de Bandalungwa et celle de Selembao. Une fois en possession des résultats d’analyse, les participants dresseront une liste des suggestions qui seront soumises à l’autorité pour qu’elle envisage avec la population les pistes des solutions. Télécharger le document de l’étude dans son intégralité en cliquant sur le lien-ci L’INSALUBRITE ET L’INSECURITE DANS LA COMMUNE DE BANDALUNGWA ET CELLE DE SELEMBAO Tél. 00243 89 89 38 396 E-mail : codic2008ongd@gmail.com www.codic-rdc.org SYNERGIE-CONCERTATION-AUTOPROMOTION-DEVELOPPEMENT

LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO PASSE A COTE DU TRAIN DE LUMUMBA

Depuis l’accession de République Démocratique du Congo à l’indépendance, le 30/06/1960, ce pays a connu certains événements douloureux qui empêchent son décollage. Les multiples crises politiques, économiques, sociales, guerres ethniques : les plus marquantes sont les guerres ethniques et institutionnelles. Depuis l’accession du pays à la souveraineté internationale, il a excellé dans l’instabilité politique et institutionnelle. Pourquoi la RDC est passée à côté du train de Lumumba ? Durant sa carrière politique et d’homme d’Etat, le héros national Emeri Patrice Lumumba avait balisé et tracé la ligne de conduite à suivre pour le développement du pays dans deux documents importants, malheureusement peu connu de l’opinion publique congolaise, il s’agit : Le Congo terre d’avenir est-il menacé ? (Livre) Le discours du 30/06/1960 à la nation. (Jour d’accession du pays à l’indépendance) Dans ces documents qui font de nos jours l’actualité de la RDC, Lumumba a exprimé clairement sa pensée politique, économique et sociale pour le développement durable du pays, le cas échéant nous citons l’extrait de son discours: « Ensemble mes frères, mes sœurs, nous allons commencer une nouvelle lutte, une lutte sublime qui va mener le pays à la paix, à la prospérité et à la grandeur. Nous allons établir ensemble la jus tice sociale et assurer que chacun reçoive la juste rémunération de son travail. Nous allons montrer au monde ce que peut faire l’homme noir lorsqu’ il travaille dans la liberté, et nous allons faire du Congo le centre de rayonnement de l’Afrique… » La responsabilité de la RDC pour le développement de l’Afrique et son épanouissement est grande, la lutte pour la paix, la prospérité et la justice sociale est loin d’être remportée mais grâce à l’effort de tous, nous y parviendrons.  À L’aube de notre indépendance une série d’évènements douloureux et malheureux se sont abattus sur la nation et de nos jours, guerres ethniques, crises politiques, sécessions, guerres de contrôle des minerais stratégiques, rébellions et crises institutionnelles. La RDC est passée à côté à cause de cette panoplie de faits tragiques qui freinent le développement du pays. Il n’y a pas de paix, ni de la justice sociale. Soyons conscients du rôle qui est le nôtre en Afrique, prenons notre destin en main. Forgeons notre conscience individuelle et collective pour l’intérêt communautaire. Nous avons battu en brèche les idées du héros, cela empêche le pays d’entrer dans le train de prospérité de Lumumba. Les conséquences sont nombreuses, dévastatrices et désastreuses pour n’avoir pas suivi le sentier tracé par ce héros : La mauvaise gouvernance des ressources et du patrimoine national ; L’absence de définition d’une politique financière pouvant entrainer la croissance et le développement durable; Le manque de suivi des différentes mesures proposées pour sortir des crises ; Le non prise en compte de l’importance du secteur agricole  qui constitue le levier du développement rural  du pays; Les crises politiques, institutionnelles permanentes et répétitives depuis 1960 dans l’appareil de l’état ; Fissure de la cohésion nationale par la géopolitique factice créée par les uns et les autres soit pour défendre leur position au pouvoir ou leur cause d’opprimés. La république doit se libérer de la  néo-colonisation économique, politique, éducationnelle et religieuse. Cela est possible, s’il y a une remise en question et conscience d’être opprimé et dominé par l’impérialiste. Personne ne pourra jamais libérer le congolais, s’il n’est lui-même l’acteur principal ; le secours des autres ne viendra qu’après. C’est de cette manière que la République Démocratique du Congo montera dans le train de changement, de liberté, de dignité, de solidarité, de paix et d’unité nationale. Il a fallu cinquante ans pour cimenter l’unité nationale défendue par tous jusqu’à la dernière goutte de sang de nos compatriotes, seule la prise de conscience individuelle, collective et la lutte contre le néocolonialisme, l’impérialisme et la mondialisation de honte libérera la nation contre ce joug. Les difficultés n’ont jamais été une fatalité éternelle mais plutôt passagère. Le bonheur est le fruit  de lutte, des sacrifices et de solidarité sans égoïsme ni haine. Le pragmatisme politique, économique et social accélèrera la croissance durable du pays. Les prouesses de réalisation de Mzee LD. KABILA de mai 1997 en janvier 2001 ont été une preuve éloquente. Le développement du pays peut se faire en un laps de temps et la nation  retrouvera sa dignité et sa marque des années 1960-1970. La détermination des toutes les couches  et des gouvernants permettra de vaincre le cortège des souffrances de ces jours : pauvreté, misère, sous-alimentation,  difficultés d’accéder aux soins de santé de qualité, manque d’emploi etc. Pourquoi un tableau sombre pour le pays ? Certes, la faute revient aux congolais. Un Honorable Sénateur de la RDC a écrit un livre : « La république des inconscients ». Dans celui-ci, il montre les faiblesses des congolais que nous pouvons surmonter. Ces faiblesses existent d’ accord mais ne sont pas une fatalité, il est possible de les vaincre.  Le pays dispose des ressources pour la réalisation de tout projet ambitieux et dans différents  domaines. Le pays est un paradoxe naturel des ressources diversifiées : agriculture, population, géologie, forêt, faune, minerais stratégiques et précieux. La corbeille de la production nationale sera un jour pleine, cela dépend de l’éveil de conscience des congolais.  Thomas SANKARA disait : gloire éternelle à un peuple qui lutte pour sa liberté. Quand commencera la lutte pour la liberté en RDC ? Ces lignes sont notre modeste contribution à la construction de l’édifice national et constitue un carnet d’espoir pour tous. La conjugaison cumulée d’efforts de toute la nation sera la clef de la réussite et du changement pour un développement durable. L’amour de la mère patrie est l’unique prétention qui est au centre de ce texte et nous avons voulu être à l’écart de toute interprétation des mauvaises langues. La récupération pour des faits politiques de cette modeste contribution est hors débat. Après une lecture attentive de ces lignes, vous pouvez répondre à cette question : Que représente pour vous la République Démocratique Congo? Que vive la RDC ! Que vivent nos héros!   Gaston KAYENGA

BREVE HISTORIQUE DE LA SOCIETE CIVILE DE LA RD CONGO DE LA COLONISATION A NOS JOURS

La société civile est un corps composé de plusieurs forces vives de la nation,  avec les mêmes objectifs pour l’accompagnement social du peuple, elle est un rempart d’expression libre de la population pour qu’elle se sente libre et participe au développement de la communauté et de la patrie. Le concept «société civile » est défini de plusieurs manières et cela dépend d’un auteur à l’autre. Dans leur ouvrage Baudouin HAMULI et ali…, la société civile congolaise, état des lieux et perspectives, définissent la société civile comme tous les groupes de citoyens en dehors de l’appareil gouvernemental incluant notamment les groupes d’actions, les organismes bénévoles, les académiciens, les organisations non gouvernementales, les organismes sans but lucratif, les syndicats et les milieux d’affaires. « ensemble d’associations publiques non gouvernementales qui canalisent l’expression des différents intérêts populaires » « ensemble des organisations et des associations de diverses natures, mais sans but lucratif, qui la compose plutôt que des individus » leurs actions font partie des formes de conduite collective. La société civile congolaise est structurée en formation des volontaires et bénévoles organisées et dynamiques. Elle constitue une mosaïque particulièrement vaste et hétérogène dont les contours sont difficiles à établir, qui s’ étendent sans cesse au fur et en mesure que deux ou plusieurs individus décident d’ exercer leur liberté et le droit d’association en fondant ensemble une organisation qui leur permette de réaliser en commun leurs objectifs, conforment à la loi, et indépendamment de l’ intrusion non autorisée des pouvoirs publics dans leur fonctionnement ». Depuis la colonisation à nos jours la société civile congolaise a joué un rôle déterminant dans la conduite des affaires publiques, d’ encadrement de la population à la base et de libération (les mouvements clandestins Kimbanguiste et Kitalawa avant l’indépendance pour revendiquer l’ indépendance et l’ auto-détermination) , rappelons-nous du groupe des élites intellectuelles de l’époque à la tête, le feu Cardinal Joseph MALULU, le syndicaliste BOBOLIKO LOKONGA, les artistes comme Joseph KABASELE alias grand KALÉ avec sa composition magistrale : « Indépendance tsha-tsha tozuie… qui revêt un caractères civique de mobilisation de la nation congolaise de l’ époque, les pionniers et précurseurs de l’ indépendance sont cités dans la chanson pour leurs rendre hommage, voilà un fait historique inoubliable et patriotique ». La société civile des années 1990 et 2000 a eu également certaines figures de proues telles que Cardinal MONSENGWO, Monseigneur MARINI, docteur NUMBI, Abbé MALUMALU,  BAHATI LUKWEBO, B. HAMULI, Norbert YAMBAYAMBA,  Madeleine KALALA, Marie-Ange LUKIANA, FAIDA MWANGILWA, Steve MBIKAYI, les nouvelles générations montantes TSHOMBELA, Dani SINGOMA, Déo KAMALIRO, Eric KAMBALE, Sylvie LUZALA et bien d’autres. Les confessions religieuses sont des piliers et maillons forts de la société civile congolaise et jouent un rôle déterminant dans l’histoire immédiate du pays. La société civile de la RDC est une véritable école de formation et réservoir stratégique pour la classe politique congolaise, elle a su jouer son rôle pendant les moments difficiles et au cours de l’histoire du pays et n’a jamais été absente au cours des tournants importants de l’histoire. La société civile de la RDC n’a rien à envier à d’autres sociétés civiles du monde, elle a déjà franchi toutes les étapes et atteint la sommité de l’imperium par le feu Président KASA VUBU.  Et a  toujours été régie par des lois pour éviter le dérapage  qui permettent à celle-ci de jouer son rôle dans la société congolaise. Nous mettons à votre disposition une série de lois qui retrace le parcours et fonctionnement de la société civile du pays de la colonisation à nos jours : Le décret du 19 juillet 1926 sur les établissements d’utilité publique dus à l’initiative privée. Le décret du 24 mars 1956 sur les coopératives indigènes. Le décret du 26 novembre 1959 sur les institutions d’utilité publique. Le décret-loi du 18 septembre 1965 relatif aux associations sans but lucratif (ASBL). Le décret-loi n°195 du 29 janvier 1999 portant règlementation des associations sans but lucratif et des établissements d’utilité publique. La loi n°004/2001 du 20 juillet 2001 portant dispositions générales applicables aux associations sans but lucratif et aux établissements d’utilité publique. (Cité par B. HAMULI et ali…, PP27-28) Parmi les associations sans but lucratif, nous avons : les associations culturelles, sociales et éducatives, sportives, organisations non gouvernementales de développement, de défense des droits humains, les associations confessionnelles (religieuses ou spirituelles), féminines, les syndicats des travailleurs et employeurs, les associations professionnelles, humanitaires et philanthropiques, paysannes, coopératives, les ordres professionnels, les associations de la presse libre et indépendante, les sociétés savantes et scientifiques. Les partis politiques sont exclus dans le rayon de la société civile selon la loi congolaise et les autres groupements qui participent à la gestion du pouvoir public et il y a une distinction nette entre le deux. Ce qui reste en commun cependant, c’est le fait que les limites et la mobilité ne sont pas figées, immuables ni mutuellement exclusives. Le passage vers l’un et l’autre n’est qu’un pas de conviction et de vision idéologique. La loi n°004/2001 du 20 juillet 2001 tient compte de ces paramètres cité ci-dessus dans sa teneur et libéralise complètement le champ des associations sans but lucratif, et consacre la nécessité de faire participer ces institutions à la conception ainsi qu’à l’exécution de politiques publiques. Cette loi sécurise la société civile dans son ensemble malgré la rigueur de certaines dispositions juridiques de la loi. La société civile congolaise a eu à jouer un rôle déterminant et continue à se faire remarquer en république Démocratique du Congo. Avant l’indépendance, elle était marquée par les mouvements citoyens religieux clandestins du révolutionnaire et prophète Simon Kimbangu, le Kitawala etc. l’éveil de l’élite intellectuelle va intervenir plus tard  vers la fin de la colonisation. Les mouvements citoyens n’est pas un phénomène nouveau dans la société civile congolaise mais plutôt une évolution cyclique. La société civile a l’ obligation dans son fonctionnement de sensibiliser, organiser, mobiliser et former ses cibles (population) autour des notions d’ éducation civique, citoyenne et politique afin de développer sa conscience critique pour mieux revendiquer ses droits et liberté. Pour y parvenir seul, l’empowerment populaire permet

GOMA VILLE MODELE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

La ville de Goma est le chef-lieu de la province de Nord Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo, cette ville est située à deux heures de vol d’oiseau de Kinshasa. La province de Nord Kivu est considérée comme le grainier de la république de par sa vocation agropastorale variée, le climat tempéré cohabite avec le tropical, c’est un mystère naturel inexplicable, la province est un paradoxe agropastoral et minier.  La Ville de Goma est enclavée entre le lac Kivu et les massifs volcaniques de Nyiragongo, Karisimbi, Nyamulangira encore actif, les territoires de Nyiragongo, Rutshuru au Nord et au Sud de la ville le lac Kivu et le Mont Goma. La ville est construite sur les laves (reste) du volcan, symbolisant les éruptions répétées des massifs volcaniques qui détruisent tout à son passage (maison, bâtiments etc..), à l’Est  la voisine et jumelée ville de Gisenyi (de la république rwandaise),  à  l’Ouest les territoires de Masisi et Walikale. Les panneaux de suivi des activités du volcan sont placés aux endroits de tous les sites stratégiques et visibles partout dans la ville pour prévenir le plan d’évacuation en cas d’éruption. L’indicateur de signalisation de l’activité du volcan est jaune actuellement. La température moyenne de la ville est située entre 12° et 25° rarement elle atteint les 30°, son climat est très proche de l’occident et de même par sa production agricole, fruitière tempérée et tropicale qui fait sa spécificité. Goma est une ville hétérogène avec une multitude de langues locales étrangères, un carrefour  d’actions humanitaires. La ville de Goma est un  centre d’attraction des affaires, un beau site touristique, pour s’y rendre, il faut se munir des vêtements chaud et léger pour prévenir les aléas climatiques, chaussez-vous en chaussures avec semelle en caoutchouc dans le cas contraire vos chaussures en cuivre crieront au secours, parce qu’il y aura un affrontement avec les pierres (laves volcaniques). La ville de Goma occupe actuellement la quatrième position au pays après Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani pourvue d’une architecture moderne. Goma est parmi les rares villes de la planète qui n’est pas traversée par une rivière, ni réseau, l’eau du voisin proche, le lac Kivu sert à tous les travaux. A moins de trente ans la ville a connu une transformation accélérée, le quartier le plus célébré et populaire de l’époque Birere est devenu un quartier résidentielle. Actuellement, la ville de Goma répond à certains standards internationaux des villes modernes. La voirie urbaine aménagée, la sécurité alimentaire garantie, environnement assaini, fruit de la contribution de la population qui balaye chacun devant sa parcelle (avenue et rue), cela est le résultat de plusieurs facteurs et forces contributives de la ville. Les habitants de la métropole sont animés de la conscience individuelle et collective pour l’assainissement de la ville, le Salongo (travail collectif) strictement respecté par tous. La sensibilisation des ONG membres du Collectif de Développement Intégré au Congo en sigle CODIC sur les déterminants sociaux de la santé est un apport à la construction de l’édifice provinciale, l’implication et attention particulière accordée à ce secteur par l’autorité de la province du Nord Kivu est un acquis majeur. Coup de chapeau au gouvernement  de la province et du meneur de l’équipe son Excellence, Julien Paluku Kahonzia pour son leadership visionnaire en faveur de la province. Toutefois, tout n’est pas rose à Goma  comparativement à toutes les grandes villes du monde. Elle fait face à la résistance de quelques poches  d’insécurité alors que les forces de défense et de sécurité tentent de la maîtriser. La ville possède une chaine hôtelière à la portée de toutes les bourses. Attention! Dispositifs sécuritaires à prendre en cas d’éruption du volcan Nyiragongo, attendez le mot d’ordre de l’autorité provinciale pour l’évacuation et soyez attentif au retentissement de la sirène d’alerte de l’observatoire volcanologue de Goma pour évacuer la ville et si vous êtes en retard par rapport au plan d’évacuation prenez la direction du mont Goma au Sud, site (de l’Institut Congolais de la conservation de la Nature) réservé en cas d’ urgence aux personnes vulnérables ainsi qu’ aux retardataires. Sur ce, les autorités du pays prennent les dispositions pratiques pour sécuriser la population et leurs biens. N’ayez pas peur de visiter la ville qui est un bon milieu de découverte, tout est surveillé par l’observatoire jour pour jour et heure par heure. Félicitation à l’observatoire volcanologue qui contrôle de près les mouvements des sites volcaniques de crainte que la population soit prise au dépourvu.   Gaston KAYENGA

Atelier de suivi et évaluation des activités du consortium KIYO-VIVA SALUD et leurs partenaires locaux

La tenue de l’atelier Goma à janvier 2018 entre les ONG belges (Kiyo et Viva salud) et leurs partenaires locaux (Aded, Avreo, Codic, Eds, et Ocet) dans le cadre du consortium. Il a été décidé de faire  un suivi et évaluation des activités projetées pour un délai de six mois à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud Kivu. La ville est située à l’Est de la République Démocratique du Congo, partie du pays confrontée aux différentes violations des droits humains. C’ est dans ce coin de la république où s’ est tenu du 24 -25 septembre, l’ atelier de suivi et évaluation des activités du consortium du programme, qui porte sur l’ amélioration des conditions du droit à la santé pour tous et du droit de l’ enfant. Les points suivant ont fait l’objet de suivi et évaluation à Bukavu : L’approche du droit dénominateur commun du consortium entre Kiyo, Solidagro et Viva Salud ; La question de coordination des activités du consortium ; La planification et budget du consortium ; Les outils PME Divers (évaluation croisée et externe) APPROCHE DU DROIT, DENOMINATEUR COMMUN Abordant le premier point, l’approche droit est basé sur les  prérogatives d’agir et de posséder quelque chose, d’ où le Droit de l’enfant (DE) est reconnu par la convention internationale de protection de l’enfant, le droit à la santé (DAS) et sécurité alimentaire est consacré par la constitution de la République Démocratique Congo à son article 47 et certains textes internationaux. Le DE, le DAS et la sécurité alimentaire sont toutes des thématiques basées sur les déterminants sociaux de la santé (DSS) donc au niveau d’opérationnalisation, l’approche droit est horizontale et dans l’application, l’approche droit est parallèle pour les partenaires au consortium suite à l’opposition opérationnelle d’aide sociale (de service direct et prévention) pour Kiyo et d’ action sociale  (auto-prise en charge) pour Viva Salud axée sur l’ empowerment, la SOM-Stratégique et la prévention. Les point de rencontre pour tous les partenaires est l’approche du droit et la prévention. L’approche par le droit se focalise sur les facteurs sociaux, économiques, politiques de la santé et associe la santé au développement et aux mesures politiques. Ainsi, Viva Salud et ses partenaires locaux (CODIC et EDS) considèrent la santé comme une force mobilisatrice populaire du peuple pour le développement et croissance durable. LA QUESTION DE COORDINATION DES ACTIVITES CONSORTIUM La question de la coordination du consortium se posait avec acuité dans les deux provinces, après discussion deux comités ont été mise en place au Nord et au Sud Kivu, composé de Chantal KAVONDO du CODIC comme lead et de Willy de AVREO comme adjoint, KATALIKO  d’EDS et d’Innocent d’OCET comme lead et adjoint. Ces responsables ont comme tâche, de planifier et orienter les activités du consortium dans leurs provinces respectives dans un bref délai, qui feront l’objet d’évaluation dans six mois. PLANIFICATION ET BUDGET DU CONSORTIUM Il a été chronométré les activités dans un délai de six mois pour les quatre outils PME retenus par consensus pour la réalisation effective des résultats. Le début est prévu au mois d’octobre 2018. Ses activités sont les enquêtes de connaissance, aptitude et pratique (CAP), empowerment, sur le droit à la santé (DAS) et droit de l’enfant (DE), la capacitation des organisations partenaires locales pour mener un plaidoyer dans le cadre du consortium. S’agissant du budget des activités, les donateurs des fonds ont souligné qu’il n’existe pas de budget additionnel pour le consortium et toutes les parties doivent réaliser les activités en utilisant les moyens mis en leur disposition dans le cadre du programme. La discussion qui a suivi ce point a été très difficile et houleuse entre les partenaires locaux des deux donateurs Kiyo-Viva Salud, la tension était vive mais tout a fini par les bons offices. LES OUTILS PME Les outils PME sont les outils d’opérationnalisation, de suivi et évaluation du programme 17-21 pour le consortium notamment : le cadre logique, planification, résultats et indicateurs qui permettent de stimuler la gestion axée sur les résultats. Les activités retenues pour rendre opérationnel le consortium dans un bref délai sont les activités d’enquêtes CAP, empowerment, sur le DAS et DE, la capacitation des organisations locales sur le plaidoyer et la méthode de changement le plus significatif (MSC), utilisée pour l’évaluation qualitative. Tous ces outils doivent être implémentés pour l’évaluation du programme. Ces outils ont été acceptés par consensus des parties prenantes après conciliation  des  vues  excepté, le MSC qui a été mis en exergue parce qu’il faudrait d’ abord un renforcement de capacité pour les uns. EVALUATION CROISEE ET EXTERNE Les représentants de Kiyo et Viva Salud feront l’évaluation croisée localement pour la RDC, c’est la représentante de Kiyo au Burundi et la représentante de Viva Salud le fera au Burundi en 2019. Les partenaires au  consortium Kiyo, Solidagro et Viva Salud ainsi que leurs partenaires locaux se rencontreront à DAKAR année prochaine, pour une grande évaluation en mi-parcours du consortium et du programme 2017-2021. L’atelier était d’une importance capitale car il a permis d’éclairer les opinions des partenaires locaux et  celui-ci a été un succès pour les participants. C’était une concertation participative des partenaires qui ont évalué le programme et échangés sur certains points qui restaient encore obscurs. Tous les participants ont eu le même entendement pour la réalisation des activités du consortium. La clôture de l’atelier s’est terminée par une photo de famille. Gaston KAYENGA