Implantation d’un cadre de concertation entre la population, les leaders locaux et les autorités locales de la commune de Kimbanseke

Samedi 05 Décembre dernier, les forces vives de la commune de Kimbanseke se sont réunies en atelier avec les autorités locales et municipales à la salle polyvalente du Lycée Kingasani 2  de sœurs de Pauvre de Bergame pour l’implantation  d’un premier cadre de concertation entre la population, les leaders locaux, et les autorités locales avec le bourgmestre de la commune. Le bourgmestre de la commune, dans son mot d’ouverture, a insisté sur le fait que le développement de cette commune doit être une préoccupation de tous, illustré par cet exemple (de gestion d’un village qui se développe avec ses forces vives). Il exhorte tous à un esprit unanime débout Kimbanseke, après quoi, il a déclaré ouvert les travaux de la concertation. Le premier intervenant, Mr Pepe KULEMBIKISA, qui est membre de l’Etoile du Sud, invité en cette qualité, a développé son discours autour du concept « Droit à la santé ». Il l’a défini comme  étant le droit fondamental par lequel on peut réaliser les autres droits humains. Mr Deo KAMALIRO, Président National du Conseil d’Administration du CODIC (Collectif de développement au Congo), invité comme deuxième intervenant a parlé sur « l’Empowerment », un concept nouveau d’origine anglaise, qu’il définit comme une stratégie d’autogestion ; d’auto-prise en charge, d’autopromotion ou un moyen pour arriver à la souveraineté ou au développement durable. La troisième intervention fut celui  de Mr Gaston KAYENGA, Coordonnateur National du CODIC, invité en qualité d’intervenant prenant à son tour la parole, a présenté et a expliqué, l’importance, du cadre des concertations, qui permet des échanges entre la population, les autorités locales et forces vives, occasionnant des changements au sein de la communauté à tous les niveaux des entités administratives décentralisées. La dernière intervention était celle de Mr. Erick KAMBALE KAGHESI, Président du conseil d’administration de l’ONG EDS (Etoile du Sud), invité en qualité d’intervenant qui a présenté la campagne du livre en partant des objectifs aux résultats. Il s’agit de créer les bibliothèques communautaires dans chaque quartier. Tous, le bourgmestre, les autorités locales et les délégués des structures des forces vives ont accepté de faire la campagne du livre comme premier exercice pratique du cadre de concertation. Il a afin  expliqué les termes de références de la campagne du livre. Après toutes les interventions, les différentes forces vives ont été regroupées par quartier pour constituer 42 (quarante-deux) cadres de concertations dans différents quartiers. Ce résultat est consécutif à une série d’activités précédemment réalisées à travers la Population organisée par les organisations et associations membres de CODIC, CSP (Comité de Santé Populaire, les organisations partenaires aux CSP). C’est un processus partant de l’identification, du recrutement, de l’organisation et des formations de membres des différentes forces vives dans les quartiers, territoires et à travers les communes. Reagan Kimbila HR  CODIC/Kinshasa

Forum sous-régional sur la paix, la santé et le développement à Goma en 2014

La santé doit devenir un droit et surtout un droit inaliénable. La santé n’est pas quelque chose qui va de soi, personne ne peut exercer sur elle un contrôle absolu. Que signifie alors le droit à la santé ? Non, il ne s’agit pas du droit de ne pas tomber malade. Une telle description est absurde, car irréalisable. Il est en effet impossible de prévenir toutes les maladies. Si nous parlons de la santé comme d’un droit, cela concerne entre autres notre vision de l’homme et de la société. La santé est en grande partie définie par les circonstances dans lesquelles nous naissons, grandissons, vivons, travaillons et vieillissons. Nous avons tous droit à des conditions de vie nous permettant de mener une vie aussi saine que possible. Les choix politiques influencent ces conditions. C’est pourquoi la santé constitue une responsabilité de l’État et, donc, undroit que nous pouvons revendiquer. Ce droit est universel. Il est reconnu par les Nations Unies en tant que droit de l’homme et plus de la moitié des pays ont repris le droit à la santé dans leur constitution comme la RDC. Comment percevez- vous cette approche de la santé ? Comment contribuez-vous pour votre propre santé ?

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Empowerment et Développement Durable: par Mr KAMALIRO

Empowermenent, c’est une stratégie qui vise le changement durable. Il faut qu’il y ait un diagnostic participatif qui demande que la population connaisse au départ sa situation, son problème puis chercher et trouver une solution durable. Après avoir rappelé l’Empowerment, tel que défini le premier jour l’intervention a consisté à faire le lien pratique entre l’empowerment et le Développement. Lexercice d’Empowerment signifie que la population doit participer à toutes les étapes de la planification. L’Empowerment signifie également, demander toutes les forces vives à travailler en synergie. Pour arriver à un reliquat, il faut qu’on arrive à renforcer la capacité des personnes en fonction d’une expertise. Un programme approché au renforcement des capacités. Faire un combat entre les associations pour un but commun. C’est-à-dire : Citez les problèmes ensemble Analyser pour ressortir les origines et les causes Planifier  tout en tenant compte des moyens disponibles ensuite, se rendre à l’autorité en lui exposant les difficultés ressortis. C’est en ce moment-là que l’Etat pourrait prendre ses dispositions pour vous venir en aide. L’idéal n’est pas du tout attendre une aide venant de l’extérieur. Nous touraillons en synergie, à partir de nous-mêmes. Exécuter et surveiller. Le Développement Durable c’est la satisfaction des besoins présent tout en préservant les acquis pour les générations futures. Pour arriver à un développement, un certain nombre des critères doivent être pris en compte. Satisfaction de la population L’autogestion L’autopromotion La participation de la population Avant de terminer son exposé, il rappelle à l’auditoire qu’une école de Weekend et les Samedi actions sont opérationnels dans les différents villages et différents quartiers à travers la République. A travers ces activités, les membres des villages et quartiers se rencontrent au moins une fois la semaine pour l’assainissement de leur milieu ou de se concerter au sujet de leurs problèmes locaux. A travers elle, notre bibliothèque de proximité populaire est opérationnelle. Reportage de Billy M.

Etre une association sans but lucratif avec siège social et rayon d’action en R.D.C.
Etre agrée par une autorité administrative compétente
Etre crédible à la base,
Introduire auprès du Conseil Administratif Provincial, une demande écrite accompagnée de vingt dollars américains et appuyée par les textes statutaires et réglementaires de l’association,

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Enregistré au Ministère de la Justice sous le F 92 N°12422.
Une association sans but lucratif et à caractère global d’ONG/D, CODIC a son rayon d’action qui s’étend sur toute l’étendue du territoire national de la R.D.C. Il est actuellement installé dans les provinces suivantes : Nord-Kivu ; Maniema, Province Orientale ; Sud – Kivu et dans la ville de Kinshasa

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CONCERTATION ENTRE LES PARTENAIRES LOCAUX CODIC-EDS

Dans le cadre du programme DAS, une concertation nationale a été organisé entre les deux organisations EDS-CODIC qui a réunit les membres du conseil d’administration en vue d’évaluer les activités communes du programme, de préparer un plan commun et prise de position de son opérationnalité, car cette année marque la fin du triennal qui doit finir en beauté par les réalisations des activités mobilisatrices.les activités retenues sont notamment : 1. La préparation de l’élaboration et rédaction du projet de loi sur les trois déterminants sociaux de santé eau, assainissement et participation communautaire) ; 2. L’activité d’hygiène et assainissement pour une mobilisation de nos membres ; 3. La préparation des forums des enfants, des femmes et des jeunes au niveau local et si possible au national ; 4. Installation des cadres de concertation dans les communes de Kinshasa et l’intérieur du pays ; 5. Renforcement de capacité (formation et restitution sur le DAS) ; 6. Identification des organisations de la société civile ; 7. Tenir compte de l’indicateur de base du programme DAS celui de mobilisé et touché 10000 personnes qui appliquent et pratique le droit à la santé ; 8. La préparation du rapport annuel 2016 et triennal 2014-2016. 9. Les activités prévues dans la planification au premier semestre dans le cadre du programme DAS. Après discussion et analyse, le constat suivant a été fait par les deux Conseils d’ Administration : Le temps qui reste doit être bien géré pour la réalisation des objectifs et résultats prévus dans le cadre logique du programme A la fin de la rencontre, EDS a eu remercié le CODIC pour l’hospitalité et la solidarité à son égard pendant que celle-ci traversait une crise profonde dans son histoire ; Le CODIC a accepté cette marque de reconnaissance de l’EDS qui va droit au cœur aux membres du CA-CODIC. GASTON KAYENGA

Synergie EDS-CODIC : dix jours de concertations des délégués des trois régions à Lubumbashi

Les délégués des trois régions se sont réunis en concertation, du 05 au 15 janvier dernier au siège de l’antenne EDS du Katanga. Ces concertations avaient pour objectif de concilier les points des vues sur l’utilisation du cahier de charge à travers les différents cadres de concertation ; prendre position ensemble sur les actions qui pourront soutenir la proposition de la loi sur les 3DSS ; faire une projection du travail de la synergie EDS-CODIC dans le futur (2017-2021) pour préparer la rencontre des partenaires qui aura lieu au mois de février ; et enfin, faire une réadaptation du programme (2016) suivant le contexte. Par rapport au plan de vulgarisation de la charte pour le DAS, quatre grandes étapes ont été retenues : Atelier de compréhension, connaissance et maitrise de la charte ainsi que sa signature par le staff (EDS-CODIC) Traduction de la charte en 4 langues nationales. Atelier avec les responsables des CSP et ONG pour la connaissance, compréhension et maitrise (signature de la charte par tous les participants) et production du plan de déploiement. Déploiement dans nos bases respectives (signature de la charte à la base) Trois conditions ont été retenues pour la signature de la charte : Avoir suivi la formation sur le DAS et partager la vision ; avoir déjà participé au moins à deux activités du mouvement pour le DAS ; être membre   de l’EDS, CODIC, mouvement pour le DAS à travers  une des structures.