GOMA VILLE MODELE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

La ville de Goma est le chef-lieu de la province de Nord Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo, cette ville est située à deux heures de vol d’oiseau de Kinshasa. La province de Nord Kivu est considérée comme le grainier de la république de par sa vocation agropastorale variée, le climat tempéré cohabite avec le tropical, c’est un mystère naturel inexplicable, la province est un paradoxe agropastoral et minier.  La Ville de Goma est enclavée entre le lac Kivu et les massifs volcaniques de Nyiragongo, Karisimbi, Nyamulangira encore actif, les territoires de Nyiragongo, Rutshuru au Nord et au Sud de la ville le lac Kivu et le Mont Goma. La ville est construite sur les laves (reste) du volcan, symbolisant les éruptions répétées des massifs volcaniques qui détruisent tout à son passage (maison, bâtiments etc..), à l’Est  la voisine et jumelée ville de Gisenyi (de la république rwandaise),  à  l’Ouest les territoires de Masisi et Walikale. Les panneaux de suivi des activités du volcan sont placés aux endroits de tous les sites stratégiques et visibles partout dans la ville pour prévenir le plan d’évacuation en cas d’éruption. L’indicateur de signalisation de l’activité du volcan est jaune actuellement. La température moyenne de la ville est située entre 12° et 25° rarement elle atteint les 30°, son climat est très proche de l’occident et de même par sa production agricole, fruitière tempérée et tropicale qui fait sa spécificité. Goma est une ville hétérogène avec une multitude de langues locales étrangères, un carrefour  d’actions humanitaires. La ville de Goma est un  centre d’attraction des affaires, un beau site touristique, pour s’y rendre, il faut se munir des vêtements chaud et léger pour prévenir les aléas climatiques, chaussez-vous en chaussures avec semelle en caoutchouc dans le cas contraire vos chaussures en cuivre crieront au secours, parce qu’il y aura un affrontement avec les pierres (laves volcaniques). La ville de Goma occupe actuellement la quatrième position au pays après Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani pourvue d’une architecture moderne. Goma est parmi les rares villes de la planète qui n’est pas traversée par une rivière, ni réseau, l’eau du voisin proche, le lac Kivu sert à tous les travaux. A moins de trente ans la ville a connu une transformation accélérée, le quartier le plus célébré et populaire de l’époque Birere est devenu un quartier résidentielle. Actuellement, la ville de Goma répond à certains standards internationaux des villes modernes. La voirie urbaine aménagée, la sécurité alimentaire garantie, environnement assaini, fruit de la contribution de la population qui balaye chacun devant sa parcelle (avenue et rue), cela est le résultat de plusieurs facteurs et forces contributives de la ville. Les habitants de la métropole sont animés de la conscience individuelle et collective pour l’assainissement de la ville, le Salongo (travail collectif) strictement respecté par tous. La sensibilisation des ONG membres du Collectif de Développement Intégré au Congo en sigle CODIC sur les déterminants sociaux de la santé est un apport à la construction de l’édifice provinciale, l’implication et attention particulière accordée à ce secteur par l’autorité de la province du Nord Kivu est un acquis majeur. Coup de chapeau au gouvernement  de la province et du meneur de l’équipe son Excellence, Julien Paluku Kahonzia pour son leadership visionnaire en faveur de la province. Toutefois, tout n’est pas rose à Goma  comparativement à toutes les grandes villes du monde. Elle fait face à la résistance de quelques poches  d’insécurité alors que les forces de défense et de sécurité tentent de la maîtriser. La ville possède une chaine hôtelière à la portée de toutes les bourses. Attention! Dispositifs sécuritaires à prendre en cas d’éruption du volcan Nyiragongo, attendez le mot d’ordre de l’autorité provinciale pour l’évacuation et soyez attentif au retentissement de la sirène d’alerte de l’observatoire volcanologue de Goma pour évacuer la ville et si vous êtes en retard par rapport au plan d’évacuation prenez la direction du mont Goma au Sud, site (de l’Institut Congolais de la conservation de la Nature) réservé en cas d’ urgence aux personnes vulnérables ainsi qu’ aux retardataires. Sur ce, les autorités du pays prennent les dispositions pratiques pour sécuriser la population et leurs biens. N’ayez pas peur de visiter la ville qui est un bon milieu de découverte, tout est surveillé par l’observatoire jour pour jour et heure par heure. Félicitation à l’observatoire volcanologue qui contrôle de près les mouvements des sites volcaniques de crainte que la population soit prise au dépourvu.   Gaston KAYENGA

S.O.S VIRUNGA: Les kidnappings dans le parc

Le parc Virunga est le premier créé en RD. Congo en 1925 par le colonisateur Belge, la création de celui-ci par un décret royal avait pour objectifs entre autre : Préservation et protection de la faune et de l’environnement pour les générations futures ; Les expériences et missions scientifiques ; Le tourisme. Le parc se trouve à l’Est de la RD. Congo dans la province Nord Kivu en cheval entre trois   territoires : Beni, Lubero et Rutshuru, il est également frontalier à l’Ouganda et le Rwanda. Le parc Virunga est connu pour sa biodiversité d’espèces rares de faunes et environnementales. Ce sanctuaire des massifs volcaniques de Nyirangongo, Nyamilangira, Karisimbi actifs et visibles dans la soirée dans la ville de Goma et Rutshuru. Le sous-sol de ce parc est très riche en matières premières stratégiques et pétrole. Malheureusement ce lieu est devenu le plus dangereux de la province du Nord Kivu , la traversée du parc par  véhicule de Goma vers Kanyabayonga vice versant est extrêmement dangereux, ce tronçon est devenu un lieu de haut risque et de sauve qui peut, des kidnappings, d’ assassinats, tueries, viols, pillage et enlèvement des voyageurs par les hommes armées incontrôlés qui y opèrent clandestinement en demandant des rançons, ceux-ci sont souvent identifiés par la population locale comme des Intirahamwe, Maï-Maï, milices et bandes armées incontrôlées. Un grand nombre de nos compatriotes y ont perdu leur vie et le chanceux en ont échappé. Le cas le plus récent est l’embuscade tendu au bus qui transportait le P.C.A provincial Nord Kivu du Collectif de Développement Intégré au Congo « CODIC » qui vient d’échapper à la mort, ce 14/9/2017. Il se rendait à Goma dans le cadre de son travail d’agent de développement pour la préparation du forum qui aura lieu l’année prochaine sur le développement durables, protection de l’environnement et l’énergie pour les populations riveraines du parc Virunga. Hélas, il s’en est tiré sain et sauf, le bilan de l’embuscade est très lourd plusieurs morts, blessés par balles et personnes kidnappées par les hommes armés inconnus et incontrôlables. Sur ce, nous lançons un appel vibrant à l’autorité nationale et provinciale de prendre les dispositions sécuritaires pour ce parcours devenu à ce jour un mouroir de la population et passagers des bus. Nous invitons le pouvoir public de s’y investir vu la fréquence et la fluidité de trafique des personnes et de leurs biens, des marchandises, des denrées alimentaires et les biens échangés entre les villes de Butembo, Beni, Goma et Rutshuru.   Coordonnateur du CODIC Gaston KAYENGA

De la quantité à faible pourcentage de l’eau au Sud Kivu.

Malgré la présence du Lac Kivu et de la rivière Ruzizi qui témoignage l’abondance de l’eau au Sud Kivu mais les propriétés physique, chimique et biologique ne témoignent pas la probabilité de la consommation de cette eau. Cette dernière étant produit de la première nécessité mais son accès, son accessibilité et sa qualité sont loin de la satisfaction pour certaine population du Kivu et éloigné de la réalité palpable de celle-ci qui fait autant de manœuvres pour y accéder au source d’approvisionnement et quelques fois dans les heures tardives avec autant des risques. La proximité du lac et de la rivière ne garantie pas la sécurité de la population qui y accède, c’est pourquoi plusieurs naufrages des enfants, des jeunes adolescents et des femmes vibrent d’avantage sur les affiches des cas descellés pour les enquêtes menés aux littoraux de ces points d’approvisionnement plus proches et en abondance d’eau à la population. A cela s’ajoute les ustensiles, les habits au court de lessive, les souliers, les babouches,…ne sont pas énumérés suite à la souffrance d’enregistrement de chaque cas vécu et que la sensibilisation de la population riveraine et littorale nécessite d’être prise en considération. La surfacturation et l’irréalité de l’accession de l’eau semble être asphyxié par l’ignorance de la part de la population dont l’éveil de la structure mentale redorera la prise en charge de la réclamation de droit à l’accès de l’eau.