L’électrification en territoire de Beni-Lubero et le PNVi-ICCN

Mr Marcassin KAGHENI, a introduit son exposé en démontrant que le Parc National de Virunga constitue une pierre d’achoppement à cause des impacts négatifs que subissent les populations des villages riverains. L’opinion internationale, les humanitaires tant étrangers que locaux, les structures publiques du gouvernement central et provincial, les gestionnaires du PNVI-ICCN, les Agences des Nations Unies et le STAREC, et le CODIC, … tous se posent la question autour de « comment vider les litiges et créer un climat de confiance entre l’ICCN et les populations riveraines ».

Les gestionnaires du parc, dans l’optique de s’acquitter des engagements signés en 1925 entre le Roi Albert 1er de la Belgique et les autochtones voudraient initier un projet d’électrification des territoires de Beni-Lubero, 3 villes de Beni-Butembo et Oicha plus les ménages ruraux autour du parc national de Virunga.

Les retombées des recettes de distribution du courant, pourraient à l’avenir contribuer à l’épanouissement, non seulement des entités administratives décentralisées, mais aussi à la réalisation des projets intégrateurs en faveur des populations.

A cet effet, en se référant au contenu de la réflexion du 27 Juin 2016 dont la population avait reconnu sa part de culpabilité, la quintessence de demande du pardon et la noble idée d’adhérer au changement.

En partant du contenu de la lettre N° CAB/PM/CEMI/SDD/2016/5822 du 17 Novembre 2016, émanant de la primature de la RDC qui stipule sur la nécessité au Gouvernement de la RDC d’entamer des négociations utiles avec d’autres partenaires dont certains dont certains manifesté leur intérêt à réaliser l’ouvrage dans un bref délai.

Il a souligné qu’il existe deux sociétés d’électrification sur le site de la Talihya Nord à savoir STS (Société Technique des S) et l’ICCN (Institut Congolaise pour la Conservation de la Nature) sur la même rivière.

Cela est le grand défi des projets d’électrification des villes de Butembo et de Beni ainsi que les territoires de Beni et Lubero.

C’est à la population de choisir le projet préférentiel.

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